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Le changement climatique, facteur d’inquiétude et accélérateur d’engagements chez les Français les moins aisés

A l’occasion de la nouvelle édition de l’Université de la Terre qui se tiendra les 25 et 26 novembre à la maison de l’UNESCO, le groupe Casino a réalisé une étude inédite avec l’institut de sondage IFOP sur le rapport des français, les moins aisés, à la transition écologique.

Ce sont 1 000 personnes, représentant un échantillon de la population française âgée de 18 ans et plus, gagnant moins de 2 000 euros nets par mois, qui ont été interrogées.

Le changement climatique, facteur d’inquiétude et accélérateur d’engagements​

86 % des personnes interrogées se disent inquiètes à l’égard du réchauffement climatique, dont 32 % très inquiètes. Les femmes (90 %) et les plus jeunes (87 %) sont encore plus soucieux à l’égard de ce phénomène. 

Les personnes interrogées se sentent engagées et ont la sensation d’agir au quotidien pour l’environnement

55 %
estiment « faire plus d’effort que les autres » 

81 % se disent prêts à fournir davantage d’efforts dans leur vie quotidienne à l’avenir en matière d’environnement et de lutte contre le changement climatique, et d’autant plus la nouvelle génération avec 88 % chez les 18-24 ans.

La prise de conscience de l’urgence écologique chez les Français est incontestable. Pour les Français à moins de 2 000€ net par mois, leurs efforts sont cantonnés encore à l’acceptation et aux recours aux pratiques vertueuses les moins engageantes. Ils marquent le besoin d’être épaulés et aidés pleinement par les pouvoirs publics et acteurs du privé pour avoir plus d’impact positif sur la planète.

La prise d’initiative et l’engagement des sondés n’est pas à démontrer. Ils avancent même la volonté à agir encore plus, à leur propre échelle.

87 % se disent prêts à pratiquer davantage le tri sélectif
86 % à réduire leur consommation d’énergie
74 % à davantage recourir à des produits de seconde main.

En revanche, dans un contexte où seulement 1 Français gagnant moins de 2 000 euros par mois sur 4 se sent suffisamment soutenu par les pouvoirs publics, les mesures nécessitant un coût d’entrée élevé sont moins envisagées. C’est notamment le cas de la voiture électrique, envisagée par seulement 36 % des personnes interviewés.

Cette étude confirme l’inquiétude des Français vis-à-vis du changement climatique et qu’ils sont prêts à agir encore plus. L’étude démontre aussi la nécessité de soutenir les Français à faible et moyen revenus, en rendant accessible les produits plus respectueux de l’environnement, c’est-à-dire en protégeant leur pouvoir d’achat tout en leur permettant d’acheter des produits durables. Le pouvoir d’achat durable est l’une des clefs de la transition pour l’alimentaire.

 

Le manque de moyens de ces Français est également palpable en ce qui concerne la consommation de produits du quotidien : 22 % trouvent par exemple qu’il est difficile de trouver des denrées alimentaires produites dans sa région

63 % estiment que les produits sanitaires et d’entretien respectueux de l’environnement sont peu abordables.